Le « Nice Guy » ou « Chevalier Blanc » se place en sauveur de la femme. Son territoire est généralement la « Friend Zone ». Il gravite dans le cercle des femmes et n'a jamais accès au sexe. A force de gentillesse et de galanterie, il pense secrètement qu'un jour peut-être, il se passera quelque chose, sur un malentendu. Mais ce jour ne vient jamais et il développe du ressentiment, poursuivant malgré tout sa mission, et en s'investissant pour la femme et sa beauté.

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« Le "Nice Guy" est tout homme qui croit que le soleil se lève et se couche par l'approbation féminine. Il offrira à la femme un accès complet à ses ressources et sans aucune contrepartie. Le "chevalier blanc" fera n'importe quoi pour obtenir l'attention des femmes et leur approbation. Il sera galant jusqu'à devenir ridicule, il offrira même d'acheter leur attention. Il leur fera des faveurs en allant même jusqu'à dénigrer le comportement féminin. Son estime de soi est tellement inexistante qu'il pensera que sa propre vie est secondaire à celle de la femme ou à son confort. Il se croit meilleur que les autres hommes, qui ne s'abaissent pas, qui ne se soumettent pas, ou qui refusent de compromettre leurs valeurs. Le chevalier blanc s'agenouillera pour obtenir l'approbation et les faveurs de la femme. »
L'observateur.

Surinvestissement

Le « Nice Guy » s'investit à outrance, il pense que sa serviabilité lui obtiendra compensation. Il espère inconsciemment un retour sur investissement et son manque d'intelligence sociale le mène à :

  • perdre du temps de vie à nourrir une espérance infondée (incapacité d'agir en fonction de la valeur de la relation : valeur faible à ce stade),
  • surinterpréter (voir des signes d'intérêt là où il n'y en a pas),
  • verbaliser (volonté d'obtenir des preuves d'engagement régulières, pensant "renforcer la relation", que la fille esquive),
  • idéaliser (mettre tous ses œufs dans le même panier, parce que c'est LA fille, l'âme sœur, celle avec qui il a les meilleures conversations, et parce que la beauté n'est pas LE critère),
  • franchir le point de non-retour au niveau de l'investissement (toujours plus d’investissement pour justifier le fait de s'investir),
  • la désillusion, le ressentiment, des émotions propres à ceux qui ont trop donné (et à perte) de leur personne (justification du désarroi par des pseudo-valeurs).

Cf. article sur le stoïcisme, pour vaincre ses émotions en phase de séduction.

Espérance

L'espérance naît du manque d'opportunités, qui mène ensuite à idéaliser une fille plutôt qu'une autre. L'espérance mène à perdre du temps de vie (quelques mois, quelques années !). Le « Chevalier Blanc » restera volontiers au service de sa dulcinée durant toute la période du lycée ou de ses études, sans jamais imaginer pouvoir séduire d'autres filles. Il gaspille donc des années précieuses et sacrifie des rencontres potentielles. Il est incapable d'adopter un comportement séducteur avec plusieurs filles (muli-targeting). L'espérance provoque la surinterprétation.

Surinterprétation

La surinterprétation mène à voir des signes d'intérêt là où il n'y en a pas. Elle provoque l'incapacité d'agir en fonction de la valeur de la relation : c'est-à-dire ne pas s'investir plus que nécessaire au stade de la relation. Si une fille accepte une sortie au musée, c'est qu'elle accepte une sortie au musée. Non pas qu'elle est secrètement amoureuse de vous depuis des années, et que la sortie signifie quelque chose de romanesque dans son esprit. Vous n'êtes pas privilégié à ce stade. La proposition de sortie ne justifie pas d'imaginer que vos chances sont augmentées. Même si pour vous, sortir accompagné est inhabituel et signifie quelque chose, ce n'est pas forcément le cas pour votre dulcinée.

Verbalisation

Le « Nice Guy » aura tendance à facilement verbaliser, pour obtenir des preuves d'engagement régulières, pensant qu'il s'agit d'une étape logique pour "renforcer la relation". Verbaliser c'est mettre des mots sur ce qui ne devrait pas être dit. L'attirance n'est pas une case à cocher, elle ne s'officialise pas non plus. La plupart du temps les filles feront semblant de ne pas avoir compris. Mais quand le « Nice Guy »  s'entête, ou va trop loin, le retour de bâton peut être violent. La relation s'arrêtera ou se transformera, plongeant le garçon dans la désillusion et le ressentiment. Dans le pire des cas, le « Nice Guy » verbalisera ses sentiments. Avouer ses sentiments en phase de séduction, c'est se tirer une balle dans le pied.

Cf. article « Avouer ses sentiments... avec la physique quantique » pour apprendre à séduire sans verbaliser.

Idéalisation

Le « Nice Guy » met généralement tous ses œufs dans le même panier, parce que c'est LA fille, l'âme sœur, celle avec qui il a les meilleures conversations, parce que la beauté n'est pas LE critère et que Monsieur a des valeurs... Des pseudo-valeurs qui naissent d'un déséquilibre. Monsieur se pense droit et honnête et projette ses mêmes valeurs sur sa dulcinée, jusqu'à ce qu'elle le rejette violemment. Se penser droit, honnête, meilleur que les autres (ces connards qui maltraitent la gent féminine), est généralement le signe du manque d'opportunités qui pousse à s’investir plus que nécessaire. Ces valeurs seraient par ailleurs remises en question si Monsieur avait davantage d'opportunités. Les niceguys seraient probablement les premiers à profiter égoïstement de leur succès.

Point de non-retour

Le « Nice Guy » franchira probablement le point de non-retour au niveau de l'investissement. Le fait de s'investir entièrement et depuis des mois, des années parfois, le poussera à s'investir encore davantage. L'investissement provoque l'attachement. C'est un mécanisme logique du cerveau. Plus le « Chevalier Blanc » s'investira, plus il idéalisera, plus il s'attachera à cette relation pourtant inexistante sur le plan sexuel ou affectif.

Désillusion & ressentiment

La dernière étape pour le « Nice Guy », après trop d'investissement, après une déconvenue éventuelle (verbalisation des sentiments...), est la désillusion, le ressentiment, des émotions propres à ceux qui ont trop donné (et à perte) de leur personne. Le « Nice Guy » justifie son désarroi par des pseudo-valeurs :

« Je suis une belle personne, honnête, sincère et authentique. Un jour une fille m'aimera pour ce que suis »
« Je suis unique, direct et droit en toute circonstance et il est vrai que j'attends des autres qu'ils se comportent de la même façon »

Cf. article sur la Méthode Mystery, pour comprendre comment gérer une approche indirecte sans s'investir plus que nécessaire.